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lundi 31 janvier 2011

Zuckerberg et Eisenberg: ils se rencontrent enfin



WEB - Le fondateur de Facebook et l'acteur qui l'incarne dans «The Social Network» ne s'étaient jamais vus auparavant...

Mark Zuckerberg s’est joint à Jesse Eisenberg samedi soir, sur le plateau télé de l’émission américaine «Saturday Night Live» (SNL). C’était la première rencontre entre les deux hommes, l’un célèbre pour avoir fondé Facebook, l’autre pour avoir incarné le premier à l’écran, dans le film de David Fincher, The Social Network.

Le richissime entrepreneur a fait son entrée alors qu’Eisenberg et Andy Samberg, acteur régulier de SNL qui l’a aussi incarné dans de nombreux sketchs, comparaient leur façon de le jouer. Silence. Pour le rompre, le jeune acteur a commencé: «Je t’ai trouvé vraiment bien dans '60 Minutes'» avant de poser la question cruciale: «Est-ce que finalement tu… as vu le film?»



Après avoir hoché de la tête, Mark Zuckerberg a répondu: «C’était…intéressant». «Ok – ca me va comme réponse» a accepté Eisenberg.

«C’était vraiment touchant»

Ces quelques instants passés ensemble ont beaucoup plu à l’acteur. «C’était formidable» a-t-il commenté le lendemain. «J’imagine que ça doit être très bizarre de voir un film sur sa vie. Et qu’il soit venu, si généreusement et qu’on puisse en rire, c’était vraiment touchant».

Jesse Eisenberg pouvait craindre le pire: son alter ego réel avait déclaré que le film avait très bien restitué sa garde-robe et… c’est à peu près tout. L’entrepreneur avait déclaré que les créateurs avaient été incapables de représenter l’ambiance de la Silicon Valley, et de «se faire à l’idée que quelqu’un peut construire quelque chose juste parce qu’il aime construire», et non pas pour séduire des filles ou par machiavélisme.
— C.P.

Téléchargement illégal: eMule Paradise devant la justice


JUSTICE - Vincent Valade, 24 ans, sera jugé aux côtés de cinq autres prévenus...

Le créateur d'un site Internet de téléchargement, eMule Paradise, comparaît de lundi à mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir permis le téléchargement illégal de plus de 7.000 films en 2005 et 2006.

Vincent Valade, 24 ans, sera jugé aux côtés de cinq autres prévenus.

Plus de 300.000 visiteurs par jour

Poursuivi pour «mise à disposition de films sans l'autorisation de leurs ayants droit», Vincent Valade est soupçonné d'avoir permis le téléchargement par des internautes de quelque 7.113 films en 2005 et 2006 sur son site eMule Paradise, qui comptait alors plus de 300.000 visiteurs par jour.

Parmi les films mis à la disposition du public, dont certains n'étaient pas même sortis en salle, figuraient Camping, Les Choristes ou encore Superman returns.

416.000 euros grâce à la publicité

Les enquêteurs ont évalué à 416.000 euros les revenus engrangés par le jeune homme grâce à la publicité, une somme versée sur deux comptes domiciliés à Chypre et au Belize. Une régie publicitaire, Net Avenir, comparaît d'ailleurs aux côtés de Vincent Valade.

Très prisé par les internautes qui s'adonnent au téléchargement, eMule Paradise, qui a dû baisser le rideau fin 2006, proposait de télécharger le logiciel eMule, qui permet aux internautes de s'échanger des fichiers. Le site fournissait aussi des liens permettant l'accès aux long-métrages.

Jean-Yves Lafesse parmi les parties civiles

Figurent parmi les parties civiles l'Association des producteurs de cinéma (APC), la Fédération nationale des distributeurs de films (FNDF), l'Association des producteurs indépendants (API), Galatée Films, Pathé Renn ou encore l'humoriste Jean-Yves Lafesse.

Renvoyé à deux reprises, ce procès devrait se tenir lundi, mardi et mercredi après-midi devant la 31e chambre du tribunal correctionnel.

— © 2011 AFP

Nolwenn, star toute à son image


La chanteuse tourne la page de la Star Ac' avec son nouvel album, «Bretonne»...

«Mon premier album, je n'avais pu en choisir ni les titres, ni la couleur musicale. Ce n'est pas moi. » Nolwenn Leroy tient sa revanche avec Bretonne, déjà écoulé à 200 000 exemplaires. Son disque, sorti début décembre, ne lâche pas la tête des ventes depuis trois semaines. Avec ce succès, la chanteuse impose un univers personnel, loin de son image de star académicienne... 

Beaucoup de soupe tiède

Tous ses petits camarades du télécrochet de TF1 n'ont pas eu la même chance. Parmi les réussites, Olivia Ruiz qui ne fut que demi-finaliste. «Je me suis vite débarrassée de l'étiquette 'Star Ac', explique celle qui a su développer un repertoire chanson rock original. Plus personne ne m'en parle…»

Dans un style variété FM, Jenifer, première gagnante de la “Star Ac'”, a su trouver son public… jusqu'à son dernier album, Appelez-moi Jen. Plus ambitieux artistiquement, ce disque d'électro-dance n'a pas séduit les pré-ados.

«Les lauréats de la “Star Ac'” devraient se contenter de servir une soupe tiède, estime un important chef de projet de maison de disques. Mais le statut d'artiste qui fait du fric avec de la merde est dur à assumer.» Cette quête de respectabilité débouche parfois sur de jolis succès artistiques, sinon public. Elodie Frégé s'est ainsi créé une intéressante personnalité vénéneuse.

Sauf qu'à des rares exceptions près, tous connaissent l'échec. Cinq ans après un premier disque qui n'a pas marché, Magali Vaé prépare un album pour les semaines à venir. Et la gagnante de la «Star Ac'» 2005 de miser sur des singles sexy et décalés. «Elle a voulu casser son image par le biais du second degré, explique un autre producteur. Mais tout le monde n'est pas Julien Doré.» La valse des étiquettes peut continuer.

— Benjamin Chapon

dimanche 30 janvier 2011

Championnat du monde: Une quatrième couronne mondiale au bout du suspense pour les Bleus


Cette fois, les Expert ont ménagé le suspens. Si cette équipe ne sait toujours pas perdre, elle n’a jamais vu d’aussi près la défaite face à des Danois euphoriques et qui auraient fait de beaux champions du monde. Mais non. Poussé par le bombardier Hansen et ses partenaires à la prolongation, la France s’impose 37-35. Jérôme Fernandez peut savourer, son maillot aux trois étoiles est bien devenu vintage comme il l’espérait avant la finale. Grâce à deux buts de son capitaine dans les dernières minute de la prolongation, la France décroche son quatrième titre mondial et rejoint la Roumanie et la Suède au panthéon du handball.

Il va bientôt falloir un pense bête pour ne pas oublier un titre à cette équipe, décidé à ne rien partager. On récapitule: JO 2008, Mondial 2009, Euro et le petit dernier et sans doute pas le plus vilain, ce titre de champion du monde arraché dans une Arena de Malmö acquise à la cause du Danemark voisin.

Le Danemark arrache la prolongation à la sirène

Pour tenir une finale d’anthologie, il faut deux grandes équipes. Avec le Danemark, les Bleus ont trouvé à qui parler. Le seul bras droit de Mikkel Hansen (10 buts) va longtemps maintenir le drakkar danois à flot. La France vire avec une marge trois buts à la pause (15-12). De retour des vestiaires, le jeune gardien Niklas Landin sort de sa torpeur et créait un début de psychose chez les tireurs. Dans ces cas-là, Nikola Karabatic prend les choses en mains et plutôt bien avec 11 buts. Sur un énième exploit de son demi-centre, la France croit tenir sa médaille d’or sauf qu’un tir venu de nulle part de Bo Spellerberg envoie tout le monde en prolongation.

Dans ces dix minutes de rab, les cadres tricolores assurent enfin. Thierry Omeyer redevient le mur de Sélestat, Dinart récupère un ballon en voltigeur et capitaine Fernandez prend ses responsabilités sur pénalty après les échecs de Guigou et Joli. Maintenant, libre à vous de les appeler les Experts, les Invincibles ou les Invulnérables. Il n’y a plus de mots et de surnom pour définir cette équipe.

Alexandre Pedro

Espagne: la Corrida interdite sur la télévision



Considérées comme un programme trop violant pour être vu par les enfants, les célèbres Corridas espagnoles sont, désormais, interdites de diffusion sur la chaîne espagnole publique RTVE.

Après l'interdiction des Corridas aux Iles Canaries en 1991 et celle en Catalogne en juillet 2010, voilà que la télévision publique espagnole RTVE interdit la diffusion de ces scènes de combat contre les taureaux; compte tenu des influences négatives de ces scènes violentes sur les enfants.

Cette décision qui est due, selon les responsables, au faible pourcentage d'écoute lors d'émissions télévisées de corridas, a été accueillie très favorablement par les militants anti-corridas qui jugent ces scènes trop barbares.

Bien que la Corrida soit une tradition espagnole ancestrale, beaucoup de voix s'élèvent pour l'interdire. La télévision espagnole RTVE a réussi à supprimer ce spectacle de sa grille de programme, pour le bonheur des taureaux !


One Piece 485 vostfr


Synopsis :

Un très bon épisode nous attends ce One piece 485 vostfr, après la provocation de l’amiral Sakazuki Ace s’est arrêté de s’enfuir après qu’on a traité Barbe Blanche d’un perdant qui n’a rien fait pour les pirates au contraire de Gold Roger, l’intention de l’Amiral Sakazuki était de retenir les deux frères Ace D. Portugas et Monkey D. Luffy parce qu’ils sont l’objectif de la marine, Sakazuki a pu provoqué Ace qui a tombé dans le piège et qui a décidé de défié Sakazuki, un bref combat les a opposé dans lequel Ace a été vaincu et brulé par l’attaque Magma de Sakazuki, capable de bruler même le pouvoir de feux de Ace. Une fois que Ace a été tombé à terre l’amiral Sakazuki s’est précipité pour attaqué Luffy qui a été aussi à terre, une attaque mortelle à laquelle Ace s’est jeter pour sauver son frère Luffy, dans One piece 485 vostfr on saura si l’attaque a tué Ace ou non, et comment sera a réaction de Luffy, Barbe Blanche et les pirates. On a tous vu se bruler la Vivre Card que Ace avait donné à Luffy, que grâce à elle les deux frère pouvaient rester en contact, si la Vivre Card commencé à se bruler cela veut dire que Ace est en danger, qu’il a des ennuies, mais si la Vivre Card se brule entièrement cela signifie que Ace est mort, dans l’épisode antécédent, on a vu qu’il restait qu’une petite partie intacte de cette carte, est-ce que Ace est mort? on a tous envie de le savoir, ça sera dans One piece 485 vostfr qu’on saura la suite, Si vous n’avez pas encore vu l’épisode ou que vous ne suivez pas les scans one piece veuillez arrêter la lecture pour ne pas gâcher le suspens, dans One piece 485 vostfr Ace se retrouve dans les bras de son frère Luffy, qui appelle le docteur pour le soigner, Ace avoue à Luffy que ses organes internes sont brulés et qu’il est sur le point de mourir, tout ça pendant que quelques pirates essayent de réagir même Garp veut tuer l’amiral Sakazuki après qu’il a attaqué Ace, Jimbe césse de s’enfuir et retourne suivre le combat, One piece 485 vostfr un épisode à ne pas manquer.

Date de sortie : 16 Janvier 2011Réalisateur : Eiichiro OdaOriginale de : JaponGenre : MangaEpisode : 485Durée : 24minAnnée de production : 1999Titre Originale : One PieceHébergeur : MegauploadQualité : DVDRIPEncodage : XViDLangue : JaponSaus-Titre : Francais

Telecharger One piece 485 vostfr Prochainement Sur MegaFr.ComOne piece 485 vostfr Streaming : Prochainement Sur Bleachvostfr

samedi 29 janvier 2011

Le Maroc accueillera la CAN en 2015

LUBUMBASHI — Le Maroc a obtenu l'organisation de la Coupe d'Afrique du Nations en 2015 (CAN-2015), tandis que l'Afrique du Sud accueillera l'édition suivante en 2017, a annoncé samedi la Confédération africaine de football (CAF).

Seuls candidats, les deux pays ont su en quelle année ils allaient recevoir le gratin du football africain, à l'issue d'une réunion du comité exécutif de la CAF à Lubumbashi (sud de la RD Congo).

Pour 2015, le Maroc, qui n'a plus accueilli la compétition phare du continent depuis 1988, a été préféré à l'Afrique du Sud, qui n'a pas profité des retours positifs sur son organisation du Mondial-2010.

"Nous voulions l'édition 2015 pour pouvoir entretenir l'enthousiasme né de l'organisation de la Coupe du monde l'an dernier", a confié le président de la Fédération sud-africaine Kirsten Nematandani.

Ce résultat constitue une revanche pour le Maroc, battu par son rival dans la course à la désignation pour la tenue du Mondial-2010.

"C'est un honneur pour le Maroc d'avoir été choisi pour abriter cette compétition", a déclaré le président de la Fédération royale marocaine de football, Ali Fassi Fihri.

En choisissant le Maroc, les responsables de la CAF n'ont pas suivi la règle tacite qui consiste à confier la CAN alternativement à un pays du nord puis du sud de l'Afrique, puisque l'édition 2013 aura lieu en Libye.

Les deux pays n'ont, jusqu'à présent, organisé qu'à une seule reprise le tournoi continental avec des fortunes diverses : si les Bafana-Bafana l'avaient emporté en 1996 sur leur sol, les Lions de l'Atlas n'avaient pu se hisser qu'à la 4e place en 1988 chez eux.

L'Egypte et le Ghana, avec quatre éditions chacun, restent les deux hôtes à avoir accueilli le plus souvent le tournoi.

L'Afrique du Sud et le Maroc présentent l'avantage de disposer d'infrastructures assurant le bon déroulement du tournoi : la première peut s'appuyer sur les enceintes qui ont accueilli le Mondial, tandis que le second possède notamment des stades d'envergure internationale à Casablanca et Rabat.

Ce degré de préparation assure à la CAF d'éviter de revivre le scénario catastrophe de l'édition 2000, finalement confiée au Ghana et au Nigeria après que le Zimbabwa n'a pas réussi à respecter les délais de construction de ses stades.

Avant 2015, les meilleures sélections africaines se retrouveront en Guinée Equatoriale et au Gabon en 2012, avant de se poser en Libye en 2013, année à partir de laquelle la CAN aura lieu les années impaires, afin d'éviter qu'elle ait lieu quelques mois avant la Coupe du monde tous les quatre ans.

En outre, le Rwanda a été choisi samedi comme pays organisateur du Championnat d'Afrique des nations 2016, compétition réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

Copyright © 2011 AFP

Egypte: Moubarak limoge le gouvernement, Obama l'appelle à tenir ses promesses


La carotte et le bâton. Dans sa première intervention publique depuis le début de la crise, Hosni Moubarak s'est montré ferme face aux manifestants tout en annonçant le limogeage du gouvernement. «J'ai demandé au gouvernement qu'il me remette sa démission. Un nouveau cabinet sera nommé» samedi, a annoncé le président dans une allocution télévisée. A 82 ans, le leader a cependant semblé déterminé à rester au pouvoir.

«Ligne étroite entre la liberté et le chaos»

S'il «regrette» les pertes humaines (20 tués et 1.100 blessés vendredi), Moubarak dénonce «les incendies et les pillages». «Ce n'est pas en attaquant des biens publics et privés que nous répondrons aux aspirations de l'Egypte et de ses fils, mais par le dialogue, la conscience et l'effort», a-t-il dit.

Il a répété à deux reprises que les manifestions étaient «possibles grâce aux réformes» qu'il a entreprises. Mais, estime-t-il, «la frontière est mince entre la liberté et le chaos». Aussi, il «n'acceptera pas» les actions qui mettent en danger la sécurité «de l'Egypte et de ses citoyens».

«Aspirations légitimes»

Avec la nomination d'un nouveau gouvernement, il le jure, «les aspirations légitimes du peuple à davantage de démocratie, de réformes économies et sociales» seront entendues. Alors que des milliers de manifestants ont bravé le couvre-feu dans la nuit de vendredi à samedi pour réclamer sa démission, Moubarak a tenté de convaincre que le mécontentement actuel était surtout lié à la situation économique.

Le coup de fil d'Obama

Juste après l'intervention du président égyptien, Barack Obama a fait un rapide point devant les caméras. Pour la première fois depuis le début de la crise, il a téléphoné à son homologue, pour le sommer «de ne pas réprimer les manifestations pacifistes» et «de restaurer les réseaux Internet et téléphoniques». Il appelle également les Egyptiens à «manifester dans le calme».

Si Washington tente de rester neutre, affirmant que «le destin des Egyptiens se trouvent entre les mains des Egyptiens», Obama a laissé entendre que sa patience avait ses limites. Selon lui, «Hosni Moubarak doit désormais confirmer ses promesses de réformes par des actes concrets». A commencer par un vrai renouveau dans la composition du gouvernement, samedi.

— Philippe Berry avec Reuters

EGYPTE Une marée humaine investit les rues du Caire



15h55: Manifestation anti-Moubarak devant l'ambassade d'Egypte à Paris
Aux cris de «Moubarak dégage», environ 200 personnes se sont rassemblées samedi devant l'ambassade d'Egypte à Paris pour réclamer le départ du président égyptien. «Tunisie, Egypte: vive la révolution», «Moubarak tu es sourd», «Le pouvoir au peuple», pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants rassemblés devant le bâtiment situé dans le 16e arrondissement de Paris.


15h45: «Il faut que les violences s'arrêtent» affirme Fillon
En visite au Mans (Sarthe), François Fillon a fait part de son inquiétude au cinquième jour du mouvement de contestation sans précédent contre un régime en place depuis trente ans. «Nous sommes extrêmement préoccupés. L'Egypte est un grand pays qui compte énormément pour la stabilité du Moyen-Orient», a déclaré le Premier ministre à la presse à propos de la situation en Egypte, où résident environ 10.000 Français. «Il faut que les violences s'arrêtent, a-t-il ajouté. Personne ne peut accepter qu'il y ait des morts. Personne ne peut accepter ce déchaînement de violence.»

15h30: Une marée humaine investit les rues du Caire et d'Alexandrie
Des milliers d'Egyptiens sont redescendus samedi dans les rues du Caire et d'Alexandrie, réclamant la démission d'Hosni Moubarak et rejetant son appel au dialogue. Ces rassemblements se tiennent alors que le couvre-feu est entré en vigueur depuis 30 minutes et que l'armée ne fait, pour le moment, rien pour le faire respecter.


14h35:Un millier de manifestants tentent de prendre d'assaut le ministère de l'Intérieur
La police a ouvert le feu contre les manifestants. Ce millier d'opposants tentaient de prendre d'assaut le ministère de l'Intérieur au Caire explique la chaîne Al Jazeera.

14h25: L'armée met en garde les manifestants contre les violations du couvre-feu
L'armée égyptienne a prévenu samedi par communiqué que quiconque violerait le couvre-feu imposé pour faire face au mouvement de contestation serait en danger. Entré en vigueur vendredi sur décret du président Hosni Moubarak, le couvre-feu a été étendu samedi pour les villes du Caire, d'Alexandrie et de Suez, où il court désormais de 16h (14h GMT) à 8h (6 GMT).

Egypte: Des milliers de manifestants bravent le couvre-feu



22h10: Manifestations en Jordanie contre la hausse des prix et la corruption
Plusieurs dizaines de Jordaniens se sont rassemblés samedi devant les bureaux du gouvernement, à Amman, où ils ont réclamé la démission du Premier ministre Samir Rifaï et des mesures contre la corruption..

21h55: Gaza privée de carburant
Les habitants de la bande de Gaza formaient samedi de longues files devant les pompes à essence. Ils craignent'une pénurie de carburant importé clandestinement d'Egypte par des tunnels creusés sous la frontière.

Les exploitants des tunnels expliquent que les livraisons de carburant et d'autres produits de contrebande se sont effondrées et avaient atteint samedi leur niveau le plus bas.

21h40: Barck Obama a présidé une réunion de crise
Barack Obama a tenu samedi une réunion de crise sur la situation en Egypte. Il a maintenu la pression sur les autorités égyptiennes pour éviter la violence et appuyer de larges réformes, rapporte la Maison blanche.

«Il a réaffirmé que notre priorité était de nous opposer au violence et d'appeler à la retenue, de soutenir les droits universels et d'appuyer des mesures concrètes qui fassent progresser la réforme politique en Egypte», rapporte la Maison blanche dans un communiqué.

21h30: Les téléphones mobiles fonctionnent à nouveau

Les services de téléphone portable ont commencé à se rétablir samedi au Caire après avoir été coupés la veille. L'opérateur Vodafone a expliqué que lui-même et les autres opérateurs n'avaient pu que se plier à une injonction des autorités égyptiennes leur ordonnant de suspendre les communications en plusieurs endroits du pays.

21h: Les pyramides fermées
Impossible pour les touristes d'aller visiter les fameuses pyramides, fermées ce samedi. Touristes ou expatriés, la France a appelé ses ressortissants à la plus grande prudence.

20h45: Sarkozy, Merkel et Cameron appellent Moubarak à la modération
Le président français, la chancelière allemande et le Premier ministre britannique ont publié samedi une déclaration conjointe dans laquelle ils se disent «vivement préoccupés par les événements» en Egypte. Ils appellent le président Hosni Moubarak à éviter le recours à la violence et à engager un processus de changement.

20h10: 73 morts
Au moins 73 personnes ont été tuées et des milliers blessées vendredi et samedi lors des heurts entre les manifestants et la police, selon des sources médicales citées par l'AFP.

19h20: Mohamed ElBaradei n'est pas satisfait
L'opposant a affirmé que la nomination d'un vice-président et d'un nouveau Premier ministre n'était pas suffisante, dans des déclarations à la chaîne Al-Jazira.

19h10: L'Allemagne menace de réduire son aide à l'Egypte
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a annoncé samedi que Berlin pourrait réduire son aide à l'Egypte si les autorités ne relâchent pas leur répression de la contestation. Selon le ministère allemand des Affaires étrangères, l'Allemagne s'est engagée en juin dernier à verser plus de 200 millions d'euros à l'Egypte sur les deux années à venir.

19h: Des scènes de pillages au Caire
Des scènes de pillage étaient signalées dans certains quartiers du Caire. Une source au sein des services de sécurité a affirmé par ailleurs que des incidents avaient éclaté dans la prison d'Abou Zaabal, au nord-est du Caire, où des détenus ont tenté de s'échapper. Leur tentative a été mise en échec mais le bilan avancé par cette source est de huit morts et 1223 blessés.

18h45: Des milliers de manifestants bravent toujours le couvre-feu
Au Caire, à Alexandrie ou à Suez, des milliers de manifestants sont encore une fois descendus dans les rues.

18h15: Les familles de diplomates israéliens et 40 ressortissants évacués du Caire
Ils ont été transportés à bord d'un vol spécial, a annoncé le ministère israélien des Affaires étrangères. Le ministère précise qu'il n'existe pour l'heure aucun projet de rapatriement des diplomates israéliens basés en Egypte et des informations faisant état d'une fermeture de l'ambassade ont été démenties. Un porte-parole a précisé que les bureaux étaient de toutes façons fermés le week-end.

17h45: Les deux fils de Hosnir Moubarak seraient arrivés à Londres
Selon la chaîne Al Jazeera, les deux fils du président égyptien sont arrivés à Londres samedi en fin d'après-midi. Ils ont rejoint l'épouse de Hosni Moubarak.

17h30: Il n'y pas de projet d'élections anticipées
Les manifestants se massent toujours par milliers au Caire. Le président du Parlement a déclaré qu'il n'y avait pas cependant de projets d'élections anticipées, selon la télévision Al Arabia. Après les législatives de novembre dernier, le calendrier électoral prévoit une présidentielle pour le mois de septembre.

17h20: L'armée égyptienne prend les postes clés
La nomination d'Ahmad Chafik et d'Omar Souleïmane à la vice-présidence place aux principaux postes du pouvoir des hommes ayant des liens avec l'armée égyptienne.

17h: Ahmad Chafik chargé de nommer le nouveau gouvernement
Ahmad Chafik devient Premier ministre en charge de nommer le nouveau gouvernement égyptien. Ancien pilote de chasse, il a dirigé l'armée de l'air entre 1996 et 2002, année où il entre au gouvernement, chargé de l'Aviation civile.Son passage au ministère lui a valu une réputation d'efficacité et de compétence administrative.

16h45: Le vice-président, Omar Souleiman, prête serment
Le nouveau vice-président a prêté serment en direct à la télévision égyptienne. Il a juré de préserver le régime en place.

16h30: Des momies endommagées au musée du Caire
Des pillards se sont introduits vendredi soir dans l'enceinte du Musée du Caire et ont détruit deux momies, a annoncé Zahi Hawass, président du Conseil des antiquités égyptiennes. Le chef des Antiquités égyptiennes a précisé que des civils aidés par des agents de la police touristique avaient stoppé les pilleurs. «Mais certains ont réussi à entrer et ont détruit deux des momies», a-t-il ajouté.

16h15: Moubarak nomme son chef des renseignements au poste de vice-président
Selon la chaîne Al Jazeera, Hosni Moubarak a nommé un vice-président en la personne du chef des renseignements Omar Suleiman, un fidèle du pouvoir. Une première en trente ans de règne. Dans le même temps, la chaîne d'info annonce aussi que les manifestations ont fait au moins trois morts au Caire aujourd'hui.

Algérie: marche de l'opposition le 12 février pour "le départ du système"


Cette coordination, née le 21 janvier dans la foulée des émeutes du début janvier qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés, avait alors annoncé son intention d'organiser une marche autour du 9 février, date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie.

Le président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Ali Yahia Abdenour, a avancé la date du samedi 12, lors d'une réunion de quelque 200 personnes, vendredi. "C'est une journée non ouvrable et donc les travailleurs peuvent participer à cette action", a-t-il estimé, cité par El-Watan.

Plusieurs formations, dont le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui avait organisé la manifestation avortée du samedi 22 janvier, des organisations d'étudiants et de la société civile ont rejoint cette coordination.



Ils revendiquent la levée de l'état d'urgence, instaurée il y a 19 ans, mais surtout "le départ du système". S'appuyant sur les exemples de Tunisie et d'Egypte, ils ont souhaité adopter le slogan "système dégage", mettant l'accent sur les revendications économiques et sociales, dont le chô mage des jeunes (plus de 20% d'entre eux sans emploi) et la crise du logement, fréquemment à l'origine d'émeutes.

Le président de la LADDH, Mustapha Bouchachi, a indiqué que l'itinéraire de la marche sera communiquée deux jours avant sa tenue.

La manifestation du RCD avait été interdite et les participants s'attendent à ce que l'autorisation des autorités pour leur marche du 12 février soit refusée.

Samedi dernier, d'importantes forces de l'ordre avaient quadrillé les entrées de la capitale et le centre-ville. La marche n'a pu se tenir et les militants du RCD se sont retrouvés bloqués devant le siège du parti par des centaines de policiers.

jeudi 27 janvier 2011

Bolivie: les catcheuses de plus en plus populaires


La semaine, elle est Mariela Averanga, secrétaire de 29 ans à la Paz, dans le privé. Le week-end, sur les rings, elle est «Benita l'intouchable», une des solides catcheuses aymaras dont les combats captivent de plus en plus de quartiers populaires et de campagnes de Bolivie... 

«Je vais la tuer, cette maudite indienne!» Les cris et grimaces, les prises, les clefs de bras, les sauts depuis les cordes: le petit ring installé sur une place d'El Tejar, un faubourg nord de la capitale bolivienne, vibre avec la spectaculaire dramaturgie du catch. Mais à la mode andine.
Tout a commencé à El Alto, près de La Paz

Car les traditionnelles «polleras» andines, ces jupes bouffantes à jupons, les longues tresses, forment partie de l'arsenal des «cholitas luchadoras», les indiennes lutteuses, qui sont devenues une institution locale, à mi-chemin entre le sport et le cirque, comme tout bon catch. Tout a commencé à El Alto, la grande ville-dortoir surplombant La Paz à 4.100 m d'altitude, affirme à l'AFP Nelson Calle, un promoteur de combat et vétéran du «catchascan» - issu de l'anglais «catch as can» (attrape comme tu peux) - comme on appelle ici le catch, popularisé dans les années 1960 à travers des films mexicains.

Edgar Palacios, lui-même ancien catcheur, «a vu un jour des femmes en pollera en train de se battre dans la rue, une bagarre pour de vrai. Ca l'a frappé car les gens se pressaient pour voir, sans que personne ne s'interpose. Et il s'est demandé: pourquoi ne pas faire des combats de cholitas?» C'est du moins une version de l'histoire. Une autre plus prosaïque veut que le catch masculin, en perte de vitesse dans les années 90 face à la télévision et aux DVD, ait eu le ressort commercial d'ajouter une présence féminine à ses affiches, une addition devenue une discipline en elle-même.

Des sportives à part entière et de petites célébrités locales

Quoiqu'il en soit, une petite décennie plus tard, «Juanita l'affectueuse», «Silvina la puissante», «Elizateth brise-coeurs» et leurs paires forment un petite caste établie et respectée. Dans l'agglomération de La Paz et d'El Alto, elles fréquentent un des quelque huit clubs aux noms évocateurs: «Tigres du Ring», «Groupe Leader», «Faucons du Ring». Avec des heures d'entraînement en musculation, des tournées en province, voire à l'étranger, au Pérou voisin notamment.

Simple fascination du crêpage de chignon? Les catcheuses de l'altiplano deviennent au contraire des sportives à part entière, et de petites célébrités locales - un rare luxe pour la femme indienne -, elles qui sont pour la plupart mères au foyer, commerçantes ambulantes, ou employées de bureau. Par soirée, selon son niveau, une lutteuse peut gagner entre 100 et 200 bolivianos (10,5 et 21 euros), soit entre un quart et un tiers du salaire minimum en Bolivie.

Une lutte entre la «bonne» et la «méchante»

Mais il y a plus. «Je combats depuis sept ans, ça me plaît beaucoup, on sent vraiment l'adrénaline», explique Benita, guère émue de sortir sous les huées des 200 spectateurs qui prennent fait et cause pour «Angela la sympa» et sa technique plus suave, ses tourniquets et ses «ciseaux volants» (jambes autour du cou).

Benita, elle, a un style opposé. C'est une «dure», une adepte des coups de poings et coups de pieds, dans cette lutte entre la «bonne» et la «méchante», le Bien et le Mal, que rejouent éternellement les combats de catch, que ce soit en jupons ou en justaucorps, sur l'altiplano comme ailleurs. A l'autre bout du ring, Angela, vainqueur, est assaillie par des bambins à sa sortie du ring, et exhibe fièrement sa coupure sanguinolente au front, histoire de montrer que tout n'est pas que spectacle.
— © 2010 AFP

Russie: un robot à l'école pour remplacer un élève leucémique


Dans une classe moscovite, un élève très particulier participe à une leçon: Stepan, un robot en plastique monté sur roues, est à l'école pour aider un petit garçon atteint de leucémie en suivant les cours à sa place. Equipé d'une caméra web, d'un micro et d'enceintes, le robot Stepan retransmet en temps réel tout ce qui se passe dans la classe vers l'ordinateur à domicile du vrai Stepan, un enfant de 12 ans qui n'a pas le droit de quitter son domicile, son système immunitaire étant trop affaibli... 

«Nous appelons aussi notre robot Stepan. Quand la leçon commence, il se met au travail comme un élève ordinaire et y participe de manière très active», raconte la responsable de la classe, Alla Guevak.

Connexion grâce à un écran

Un écran installé sur le devant de la machine permet en effet au vrai Stepan d'intervenir à tout moment pour demander une précision au professeur ou bien répondre à une question, explique-t-elle. Atteint de leucémie depuis deux ans, Stepan Soupine, un petit garçon aux grands yeux bleus et aux cheveux châtains, recevait auparavant la visite d'un professeur à domicile, mais depuis septembre, il suit également certains cours grâce au robot.

Il s'agit notamment des cours d'histoire, de géographie, d'anglais et de français. Les matières étudiées de manière plus approfondie dans l'enseignement secondaire, telles que le russe ou les mathématiques, nécessitent encore la venue d'un professeur chez lui, indique Alla Guevak.

Libre de ses gestes

Assis devant son ordinateur, le petit Stepan assure se sentir libre de ses mouvements et vraiment présent dans la classe car c'est lui qui dirige le robot. «Je peux changer la vitesse du robot, aller lentement ou plus rapidement. Je peux faire bouger sa tête pour regarder à gauche ou à droite. Comme ça, j'ai l'impression d'être vraiment en classe», dit Stepan.

Le même sentiment est partagé par Alla Guevak. «Au début, c'était un peu étrange, mais nous nous sommes habitués. Pendant les pauses, entre les cours, Stepan communique de manière très active avec les autres élèves. Nous le traitons comme s'il était présent, ici, avec nous», confie-t-elle.

Une présence qui vaut 3.000 euros

Pour sa mère, Nina Soupine, c'est surtout cette «présence» qui compte. «Les enfants en classe s'amusent, font des bêtises, communiquent. Là, Stepan peut participer. Cela lui manque: la vie normale d'un petit garçon», estime-t-elle. Conçu en 2008 dans un institut de Moscou, le robot, dont le prix s'élève à 3.000 dollars, peut recevoir des ordres à distance via l'Internet de n'importe quel endroit dans le monde, raconte le coordinateur du projet, Viatcheslav Kravtsov.

«On peut l'utiliser dans plusieurs domaines de la vie. D'abord, on envisage de le développer dans la sphère sociale, c'est-à-dire dans l'éducation, la santé et pour le travail à distance des handicapés», explique-t-il. «Il y a beaucoup d'handicapés dans notre pays et ils ont besoin d'aide», ajoute Viatcheslav Kravtsov. L'école 166 de Moscou, où étudie Stepan Soupine, a reçu le petit robot à titre gracieux, dans le cadre d'un projet expérimental lancé par ses concepteurs. Mais quelle que soit sa reconnaissance envers le petit robot, Stepan, espère néanmoins se séparer un jour de lui et retourner à l'école comme tous les garçons de son âge.

Les vacances en Tunisie, ce n'est pas pour tout de suite


TOURISME - La suspension des départs et les séjours vers le pays a été prolongée...

La suspension des départs de vacanciers français à destination de la Tunisie, toujours en proie à des manifestations contre le gouvernement de transition, a été prolongée jusqu'au 7 février, a annoncé mercredi soir l'Association des tour-opérateurs français (Ceto). La suspension de ces départs a déjà été prolongée à plusieurs reprises depuis la Révolution du jasmin qui a provoqué la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.

>> Les risques pour l'économie si la situation perdure, c'est par ici

«Compte tenu des dernières évolutions de la situation dans le pays», le Ceto, après consultation des principaux tour-opérateurs programmant la destination, a décidé de prolonger la suspension «des séjours et circuits» de touristes. Les vols secs, transportant essentiellement des Tunisiens, fonctionnent eux toujours. Certains voyagistes ont maintenu en effet des vols vers Monastir, Djerba et Tunis.

Les tour-opérateurs «continuent d'évaluer la situation locale et préparent la réouverture de la destination à tout moment dès que les conditions de la reprise seront réunies», précise le communiqué, qui souligne que «les réservations restent ouvertes». Mercredi soir, le Quai d'Orsay déconseillait toujours les voyages non urgents vers le pays.

Assouplissement des règles pour les reports

Le couvre-feu en Tunisie a été allégé mercredi pour être en vigueur de 22h à 4h. Il courait auparavant de 20h à 5h. Mais il est bravé depuis plusieurs jours par des centaines de manifestants qui demandent la démission du gouvernement de transition.

Pour les voyageurs qui ne souhaitent plus aller en Tunisie, notamment dans la période des vacances d'hiver (à partir du 12 février), les tour-opérateurs ont assoupli leurs règles permettant sous conditions, des modifications ou des reports sans frais à une date ultérieure sur la Tunisie ou sur une autre destination.
— © 2011 AFP

Les orangs-outans sauvés par leur diversité génétique


BIODIVERSITE - Les chercheurs qui ont analysé leur génome pensent que la diversité est une chance de survie pour ces grands singes menacés...

La diversité génétique des orangs-outans s'avère plus grande qu'escompté, ce qui pourrait augmenter leurs chances de survie, selon des scientifiques qui publient jeudi la première analyse complète du génome de ce grand singe menacé. Le génome de l'orang-outan – «l'homme de la forêt» - est resté «extraordinairement stable au cours des quinze derniers millions d'années», souligne Richard Wilson, directeur du centre de génomique de l'Université Washington (Saint-Louis, Etats-Unis) qui a dirigé ce projet. Ce qui contraste avec ses plus proches cousins, l'homme et le chimpanzé, dont le génome a subi des réorganisations à grande échelle «pouvant avoir accéléré leur évolution», relève le Pr Wilson dans un communiqué.

Deux groupes séparés génétiquement il y a 400.000 ans

Une équipe internationale de scientifiques appartenant à une trentaine de laboratoires de huit pays différents a participé au séquençage du génome d'une femelle orang-outan, surnommée Susie, dont les résultats paraissent jeudi dans la revue scientifique britannique Nature. Les chercheurs ont également étudié l'ADN de cinq autres orangs-outans de Sumatra et de cinq orangs-outans vivant sur une autre île indonésienne, Bornéo.

Alors que ces grands singes vivant dans les arbres étaient autrefois disséminés dans toute l'Asie du Sud-Est, ils ne restent maintenant que 40.000 à 50.000 orangs outans à Bornéo et guère plus de 7.000 individus sur l'île de Sumatra, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ces deux groupes se sont séparés génétiquement voici 400.000 ans, beaucoup plus récemment que ne le laissaient supposer de précédentes études. Ils constituent maintenant des espèces séparées mais étroitement apparentées, Pongo abelii (Sumatra) et Pongo pygmaeus (Borneo), selon les travaux publiés jeudi.

La préservation des habitats naturels reste essentielle

Il y a en moyenne une plus grande diversité génétique chez les orangs-outans que chez l'homme, explique Devin Locke, principal auteur de l'étude. Et, grande surprise, la diversité est plus grande au sein de la petite population d'orangs-outans de Sumatra que parmi leurs proches cousins de Bornéo. Etonnés par cette découverte, les scientifiques estiment que cela pourrait accroître les chances de survie des deux populations.

Leur diversité génétique pourrait leur permettre de rester plus facilement en bonne santé et de s'adapter aux changements de leur environnement. Mais «si la forêt disparaît, alors peu importe la diversité génétique, l'habitat est absolument essentiel», souligne Jeffrey Rogers (Baylor College of Medicine à Houston, Texas) autre co-auteur de l'étude. «Si les choses continuent sur la même lancée pendant les trente prochaines années, nous n'aurons plus d'orangs outans dans la nature sauvage», prévient-il.

Les orangs-outans qui peuvent vivre 35 à 45 ans en liberté, une dizaine d'années de plus en captivité, sont capables de fabriquer et d'utiliser des outils et d'une forme d'apprentissage culturel, deux caractéristiques longtemps jugées spécifiques à l'homme.
— © 2011 AFP

mercredi 26 janvier 2011

Le comité a contrôlé 211 unités touristiques en 2010, rappelle le rapport, ajoutant qu'il a été procédé à la réouverture de deux établissements au cou

Rabat - Le comité de contrôle touristique a procédé à la fermeture de huit établissements et a adressé 87 avertissements en 2010 pour non respect des règles d'hygiène et de salubrité, indique un rapport de la division économique et de la coordination relevant de la préfecture de Rabat.

Le comité a contrôlé 211 unités touristiques en 2010, rappelle le rapport, ajoutant qu'il a été procédé à la réouverture de deux établissements au cours de la même année.


La capacité touristique de la ville, estimée à 3.900 lits, est appelée à attirer un plus grand nombre de touristes à l'avenir, à la faveur des projets structurants notamment la vallée de Bouregreg et la mise en valeur du littoral, estime la même source.

Selon le rapport, Rabat compte 34 unités hôtelières, dont 3 de cinq étoiles, 12 de quatre étoiles, 12 de deux et une étoiles, 3 maisons d'hôtes et résidences touristiques, deux villages touristiques et une auberge.

Dans le cadre du classement des hôtels, le comité a visité 25 établissements en 2010. Au cours de cette opération, il a procédé au classement d'un seul hôtel et de 4 restaurants et a reporté le classement d'un restaurant.

«Les chemins de la liberté»: beau mais ennuyeux


CINÉMA - Le film de Peter Weir sort mercredi sur les écrans...

En 1940, des prisonniers s'évadent d'un goulag. Dans Les Chemins de la liberté, Peter Weir suit leur périple semé d'embûches. Le réalisateur australien n'a pas choisi la voie de la subtilité dans cette fresque très «roudoudou les belles images».

Mais de sublimes paysages – le film est produit par National Geographic – ne suffisent pas à meubler plus de deux heures de projection... 

Une bande de comédiens affublés d'accents russes improbables affronte une nature hostile avec une ingéniosité proche d'une émission de téléréalité. Colin Farrell, Ed Harris, Jim Sturgess et Saoirse Ronan, découverte dans Lovely Bones de Peter Jackson, mettent du cœur à l'ouvrage en se roulant dans la neige tout en refusant obstinément d'aller chez le coiffeur.

A moins de décider de se mettre au camping extrême, leurs personnages sont si outrés qu'on perd tout intérêt pour leurs aventures. Ce «Koh-Lanta» au pays des Soviets manque cruellement de souffle épique.
— C. V.

«Dailymotion n'est pas menacé par YouTube, il y a de la place pour deux», selon son PDG, Cédric Tournay


Orange pourrait bien acquérir 49% du capital de Dailymotion. Les discussions ont officiellement été lancées mardi.

Le PDG du site de vidéos en ligne, Cédric Tournay, explique à 20minutes.fr les raisons de cette stratégie.

Pourquoi souhaitez-vous qu’Orange devienne actionnaire de Dailymotion?

Nous sommes à un tournant de notre histoire. Dailymotion existe depuis six ans dans plusieurs pays. Au départ, nous étions un site de partage de vidéos accessible exclusivement derrière un ordinateur. Aujourd’hui, Dailymotion est visible sur mobiles, tablettes ou écrans intégrés... 

Le marché est très concurrentiel aussi bien sur les contenus proposés que sur la technologie, le mode de distribution et la qualité des vidéos. Pour faire face à ces défis, nous avions besoin de la puissance d’un opérateur industriel.

Concrètement, qu’Orange va-t-il apporter à Dailymotion?

Il s’agit tout d’abord de l’un des leaders de l’Internet mondial. Le groupe est présent en France, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Espagne, en Amérique latine ou encore en Pologne. Dailymotion va donc pouvoir profiter de sa force de frappe pour se développer.

Nous souhaitons ensuite réaliser des synergies technologiques. Les vidéos constituent les deux-tiers des contenus vus sur Internet. Se rapprocher d’un opérateur est donc le meilleur moyen d’offrir de la rapidité et de la qualité à nos utilisateurs.

Pour quelles raisons avoir accepté qu’Orange puisse acquérir 100% du site à partir de 2013?

Les négociations portent aujourd’hui sur la possibilité qu’Orange devienne un actionnaire minoritaire. Cela nous semblait un bon compromis entre ce qui fait la force de Dailymotion, son autonomie et son agilité, et la puissance de l’opérateur.

D’ici à 2013, le site sera peut-être à un niveau de développement qui nécessitera une intégration à Orange pour bénéficier de la totalité de sa force de frappe. Il est normal que le groupe souhaite de son côté sécuriser son investissement. Mais il ne s’agit que d’une option, toutes les portes sont ouvertes.

Quelles autres pistes sont évoquées?

Des discussions sont en cours pour que d’autres acteurs européens, américains ou asiatiques rejoignent cette alliance.

Dailymotion et Orange veulent créer une dynamique pour mettre en place une plateforme mondiale. Cela nous permettrait de pouvoir monter d’un cran face à nos concurrents, comme YouTube.

Votre objectif est-il à terme de dépasser le site américain détenu par Google?

Nous ne réfléchissons pas comme ça. Nos équipes essayent tous les jours d’avoir les contenus les plus divers et de la meilleure qualité possible. Nous ne passons pas notre temps à regarder ce que les autres font autour de nous.

Dailymotion va aussi s’implanter dans de nouveaux pays, comme le Brésil, et prépare une version en arabe. Notre croissance est donc très rapide et nous ne sommes pas menacés par YouTube. L’explosion de la demande de vidéos sur Internet est telle qu’il y a de la place pour deux.
— Propos recueillis par Elsa Meyer

mardi 25 janvier 2011

Zinédine Zidane envisage de porter plainte contre Christophe Alévêque


FOOT - Après une interview au vitriol de l'humoriste...

Comme sur un terrain de foot, Zinédine Zidane n’est pas du genre à tendre l’autre joue quand on vient le chercher. Selon RMC Sport et BFM TV, l’ancien meneur des Bleus a chargé un avocat de mettre en œuvre une réplique judiciaire après les propos tenus par Christophe Alévêque dans Sportmag, le 3 janvier dernier. L’humoriste disait tout le mal qu’il pensait de l’icône du foot français, lui reprochant ainsi son engagement financier pour la Coupe du monde au Qatar: «Pour moi, c'est une forme de prostitution. Ce mec est une pute!»

«Nous ne sommes plus dans l’humour et dans la plaisanterie. On attaque la personne dans sa dignité», estime Me Brusa, avocat à la cour de Paris choisi par Zidane pour défendre ses intérêts. L’avocat dit avoir pris contact avec le comique pour que ce dernier retire ses propos. «Il faudra trouver des solutions concrètes. Ça peut aller jusqu'aux voies judiciaires et aux sanctions pénales, prévient-il. Si procès et sanction il y a, les potentiels dommages et intérêts seront reversés à une association caritative.»

— A.P.

Trois morts après les manifestations en Egypte


RÉVOLTE - Cette «Journée de la colère» était organisée par des cyber-activistes...

Trois Egyptiens, dont un policier, sont morts ce mardi lors de manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes du pays pour réclamer la fin du régime du président Hosni Moubarak, a-t-on appris de sources proches des services médicaux et de sécurité.

Heurts avec la police

Deux corps ont été déposés à l'hôpital de Suez avec des blessures causées par des balles en caoutchouc, explique-t-on de source médicale. La télévision nationale a rapporté qu'un policier était mort dans le centre du Caire où des milliers de personnes s'étaient rassemblées et se sont heurtées à la police.

Un responsable au ministère de l'Intérieur a expliqué ne disposer d'aucune information sur les morts à Suez, ajoutant qu'il se renseignait. Selon une source médicale, une soixantaine de personnes ont été indisposées à Suez par l'inhalation de gaz lacrymogènes.



Des gaz lacrymogènes ont été utilisés en plusieurs endroits du pays, notamment au Caire, à Alexandrie, dans le nord, et à Suez, ville située à l'extrémité sud du canal. S'inspirant de la révolte populaire qui a chassé du pouvoir le président tunisien Zine ben Ali, des milliers d'opposants égyptiens étaient descendus mardi dans les rues.

Cette rare démonstration de force contre le régime du président Hosni Moubarak, qui ne l'avait pas préalablement autorisée, avait été baptisée «jour de colère» par ses organisateurs, des activistes actifs sur Internet. Fer de lance des critiques contre Moubarak, 82 ans dont 30 à la tête de son pays, ces cyber-activistes entendaient ainsi profiter de cette journée fériée en l'honneur de la police pour protester contre la répression politique et la pauvreté.

Le réseau Twitter bloqué

Mardi soir, un représentant du service de surveillance Herdict Web de l'université d'Harvard a déclaré à Reuters que selon des Egyptiens, le réseau Twitter était bloqué sur tous les fornisseurs d'accès internet d'Egypte. Cependant, les utilisateurs égyptiens de Twitter continuent d'échanger des messages par SMS ou grâce à des applications tierces, a indiqué le centre.

Au Caire, selon des témoins, plusieurs milliers de protestataires ont répondu aux appels à manifester. Devant le palais de justice, un millier de personnes se sont rassemblées aux cris d'«A bas Moubarak!» avant de défiler sur une artère centrale de la capitale - fait rare.

Des centaines d'autres manifestants se sont massés en divers autres points de la mégalopole, où les attroupements sont généralement dispersés avec promptitude par les forces de l'ordre. Sur l'une des places principales du Caire, des heurts ont eu opposé des contestataires à la police, qui a recouru au canon à eau et aux gaz lacrymogènes pour les disperser. Des témoins évoquent d'autres échauffourées dans au moins deux autres quartiers entre policiers munis de matraques et manifestants.

«Où es-tu liberté?»

Hors de la capitale, des manifestations ont rassemblé des centaines de personnes à Ismaïlia, dans le nord du Sinaï, à Suez et à Alexandrie. Un rassemblement de 200 personnes était signalé également à Mahalla el Koubra. A Ismaïlia, les manifestants scandaient notamment «Où es-tu Liberté?» ou «Gamal, dis à ton père que les Egyptiens te haïssent» - référence à Gamal Moubarak, le fils du président qui passe pour son futur successeur, bien que les deux hommes nient une telle perspective.

Dans le nord du Sinaï, des dizaines de protestataires ont barré en brâlant des pneux la route de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, en réclamant la libération de détenus. La tension est fréquente dans cette zone entre bédouins et policiers. Le ministère de l'Intérieur avait prévenu les manifestants qu'il tolérerait de brefs attroupements mais réagirait fermement à toute tentative de défilés.

A Washington, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a lancé un appel à la retenue. «Nous soutenons le droit fondamental d'expression et de réunion pour tous et nous invitons toutes les parties à faire preuve de retenue et à s'abstenir de toute violence, a-t-elle expliqué. Notre évaluation de la situation, c'est que le gouvernement égyptien est stable et cherche les moyens de répondre aux besoins et intérêts légitimes du peuple égyptien.»

— J. C. avec Reuters

jeudi 20 janvier 2011

Al-Attiyah, le meilleur VRP du Qatar

DAKAR 2011 - Le vainqueur du classement autos est l'ambassadeur numéro 1 du sport qatari...

Il faut marcher longtemps dans le bivouac pour entendre une remarque déplacée sur Nasser Al-Attiyah. Tous ceux qui croisent le vainqueur du Dakar (chez les autos) ne s'expriment qu'en termes élogieux. Presque zélateurs. Dans le pire des cas, ses rivaux ne s'expriment pas. «C'est un beau vainqueur, s'incline Stéphane Péterhansel, 4e au général. Il mérite de gagner et en plus il est super sympa.» Le genre de gars qui n'avance pas avec des œillères et partage toujours son expérience avec celle de ses voisins. Isabelle Patissier témoigne: «Il vient souvent nous parler même si on a une toute petite voiture. C'est quelqu'un d'attentionné et agréable.» Pour faire simple, l'anti-Carlos Sainz, son coéquipier chez Volkswagen. L'un des rares pilotes à la table duquel il ne pourrait s'asseoir pendant le Dakar... 

Celui qu'on surnomme «Superman» à Doha a su séduire dans un monde où il s'est pointé pour la première fois en 2004. A l'époque, le Qatari avait déjà l'ambition de bousculer la hiérarchie en place. «Être le premier sportif d'un pays arabe à remporter cette course représente beaucoup. Le sport automobile est très populaire chez moi. Chaque année, on grandit un peu plus. C'est une étape très importante pour mon pays.» Sûrement la plus grande victoire sportive de l'histoire du Qatar.

Le titre olympique à Londres... en tir aux pigeons

Là où on nationalise les sportifs à tour de bras, Al Attiyah est une sorte de phare. Le seul athlète de haut niveau né à Doha. Mais aussi le meilleur ambassadeur d'un État qui accueillera la Coupe du Monde 2022 et dont la culture sportive prête à débat. «Nasser, c'est vraiment le fils du pays», explique Paul Fadel, ami du pilote qui le suit toute l'année pour Al Jazeera. Il incarne les valeurs que le prince héritier souhaite promouvoir.» Car à 40 ans, le garçon est du genre insatiable. En marge des rallyes, il passe son temps sur les compétitions de ball-trap, le tir au pigeon olympique. Il participe même aux Jeux depuis 1996 et rêve ouvertement d'un titre à Londres, après sa 4e place d'Athènes.

«C'est vraiment la coqueluche du sport chez nous, enchaîne Fadel. Il a dépassé les athlètes kenyans nationalisés ou les footballeurs finalistes du Mondial des moins de 20 ans en 1981.» Le Qatar ne compte pas non plus beaucoup d'ambassadeurs de l'Unesco, fils d'un membre de la famille royale, fondateur d'académie sportive et futur papa l'été prochain. Un vrai VRP de luxe, à douze ans de l'organisation du Mondial. Au moins sur le bivouac, personne n'attendra jusque-là pour placer le Qatar sur une carte.

Romain Scotto, à Buenos Aires

mercredi 19 janvier 2011

Comme chaque jour, les Tunisois manifestent contre le RCD

Au pied du siège de l’UGTT, la centrale syndicale tunisienne, une centaine de personnes se massent et s’échauffent en scandant des «RCD dégage», en brandissant des pancartes «Ghannouchi out», ou encore en entonnant l’hymne national. «On vient tous les jours, et avec tous les gens!», rigole une manifestante.

Manifestation contre le RCD

Peu après 10h30, mouvement de foule. Comme chaque matin depuis le début de la semaine, le rassemblement se mue en manifestation. Toujours en chantan, les manifestants quittent la place.
«Cette manifestation Humat Al-Hima, c’est pour démanteler la structure de la dictature, pour obtenir la dissolution du RCD», l’ancien parti de Ben Ali, explique un autre manifestant.

Arsenal sécuritaire

Mais, arrivés avenue Bourguiba, à environ deux minutes à pied, le cortège est arrêté par un cordon anti-émeute. Derrière, des policiers en civil, de nombreux cars de police, et même des gradés. Un hélicoptère de l’armée passe à plusieurs reprises au-dessus de l’avenue, acclamé par les manifestants.
La foule qui fait face à cet arsenal sécuritaire est très hétérogène: des jeunes, des vieux, des femmes et même des enfants. Abdelnasser est là avec son petit frère, Iyed, âgé de 8 ans, qui a insisté pour venir. «C’est l’avenir, il faut qu’il voie ce qui se passe dans le pays», explique-t-il, soulignant qu’il ne court aucun danger.

«On n’a pas peur»

«On n’a pas peur parce qu’on a fait 50% de la révolution, et ce sont ceux qui étaient les plus difficiles. Maintenant, il faut finir ce qu’on a commencé. Ben Ali, ce n’était qu’une personne, alors qu’il y a tout un réseau», explique Soulem, professeur de philosophie, déterminée à ce que «la lutte continue».
Et en effet, pendant plus de trois heures, manifestants et policiers se font face. Côté sécurité, l’ordre a été donné de ne pas tirer de gaz lacrymogènes. Cependant, au fur et à mesure que les heures passent, la tension devient plus palpable: certains agents portent des masques protecteurs autour du cou, ou préparent des grenades lacrymogènes. En face, la foule continue de s’échauffer, mais aucun affrontement n'est à signaler. Pour le moment.
  Bérénice Dubucaa  

mardi 18 janvier 2011

Environ 6.000 athlètes annoncés au départ du prochain Marathon international de Marrakech


Le comité organisateur de cette 22ème édition du marathon de Marrakech, intégré dans le circuit IAAF de la Fédération international d'athlétisme table sur la participation de plus de 2000 athlètes étrangers représentant plus de 35 pays, dont 60 top runners (45 au marathon et 15 au semi-marathon)

  Les engagés dans toutes les courses programmées seront équipés de puces électroniques, en plus de la mise en place de cinq portiques de contrô le équipés de cameras afin de surveiller et de valider les passages enregistrés...  

Le Kenyan Elias Kitum, double vainqueur du marathon de Linz (France) en 2008 (2h 10mn 18 s) et 2009 (2 h 11mn 22) et l'Ethiopien Shumi Gerbaba, vainqueur du 3è marathon de Casablanca en 2010 (2 h 09mn 03s), seront parmi les participants coté hommes, selon les organisateurs.

Chez les dames, sur une quinzaine de top runners, l'édition enregistrera l'engagement des Ethiopiennes Gelaw Tsega (2 h 29 mn 14 s) et Bruftawit Degefa (2h 29mn 48s), Zahera Kedir (2 h 35 min), Desta Girma, vainqueur du marathon de Madrid en 2010, de la Russe Oskana Kuzmicheva (2h 37 mn 10 s) et de l'Américaine Mary Akor (2 h 36 mn 44 s).

La précédente édition a été remportée chez les hommes et chez les dames par les Ethiopiens respectivement Yared Daganw Sharew en 2h 10mn 20 sec et Gelaw Tsega en 2 h 32mn 06 sec.

Tunisie: les violences en Tunisie ont fait 78 morts

Tunis - Les violences commises en Tunisie pendant la révolte populaire qui a précipité vendredi la chute du régime de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali et les troubles postérieurs ont fait 78 morts au total, a déclaré lundi le ministre de l'Intérieur, Ahmed Friaa.
Les troubles ont également fait 94 blessés, a indiqué Friaa à la télévision publique.

Le précédent bilan gouvernemental annoncé le 11 janvier, avant le changement de pouvoir, était de 21 morts. Les troubles ont fait au moins 66 morts avait annoncé de son cô té la semaine dernière la présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), Souhayr Belhassen.



La plupart des victimes ont perdu la vie lors de la féroce répression policière de la révolte populaire qui a débuté mi-décembre dans le centre-ouest déshérité du pays. La police a tiré à balles réelles à de nombreuses reprises sur des manifestants.

Le ministre de l'Intérieur a souligné que "plusieurs" membres des forces de sécurité figuraient parmi les victimes.

Mais il n'a pas précisé si ces derniers avaient été tués lors de heurts avec des manifestants, ou s'ils étaient tombés sous les balles des miliciens en armes loyaux à l'ancien homme fort du pays depuis sa fuite vendredi en Arabie Saoudite.

Les miliciens pro-Ben Ali se sont livrés à de nombreuses exactions ces derniers jours pour terroriser la population et plomber "la révolution du jasmin". Des affrontements armés les ont opposés dimanche aux forces loyalistes aux nouvelles autorités de transition dans le centre de Tunis et la zone du palais présidentiel de Carthage.

"Les choses se rétablissent peu à peu et on se dirige vers de meilleures conditions de sécurité", a assuré le ministre de l'Intérieur.

"Mais il faut rester vigilants car il y a encore des éléments dangereux qui veulent créer le vide", a-t-il ajouté.

lundi 17 janvier 2011

Des cadavres de dauphins retrouvés sur le littoral Atlantique

Les échouages de mammifères marins morts se multiplient sur la côte Atlantique, en particulier au niveau de Lacanau, en Gironde. Quatorze cadavres de dauphins et marsouins ont été retrouvés sur les plages du littoral la semaine dernière. Contacté par 20minutes.fr, Willy Dabin, ingénieur au centre de recherche sur les mammifères marins, université de La Rochelle, en charge de l’exploitation des échouages, indique que de nouvelles carcasses ont été signalées ce lundi, un peu plus au nord cette fois, en Vendée (des Sables-d’Olonne et à Noirmoutiers) et même jusqu’en Loire-Atlantique (du coté de Pornic et de Saint-Brevin),

Des mesures mises en place avec les pêcheurs

Le scientifique estime cependant que ce phénomène «n’a rien d’alarmant». Chaque année, entre janvier et avril, la côte Atlantique recueille en effet un grand nombre de cadavres de cétacés: de l’ordre de 10 à 20% des animaux morts en mer. Cette proportion augmente fortement lorsque les vents sont à dominante ouest, ce qui est actuellement le cas. Il s’agit d’animaux morts naturellement, ou bien accidentellement du fait d’activités humaines (collisions avec des navires, captures accidentelles dans des engins de pêche...)

Les dauphins se trouvent saisonnièrement piégés dans les filets car ils partagent le même régime alimentaire que les bars. Mais des mesures ont été prises pour une pêche plus responsable. «Les pics d’échouage étaient plus importants dans les années 1980, assure Willy Dabin. Depuis 2003, nous travaillons avec les pêcheurs dans le cadre de programmes européens et nationaux (DPMA) afin de modifier les pratiques et les engins de pêche. Par exemple, nous nous sommes aperçus qu’il suffit parfois de changer la zone de pêche de quelques milles nautiques pour que les phénomènes de captures accidentelles de dauphins s’arrêtent sans pour autant diminuer les captures de bars.»
Le CRMM anime le Réseau National Echouage (RNE),. «Nous sommes chargés de centraliser les données et les prélèvements issus de l’exploitation des échouages, ce qui permet à la fois de provisionner les causes de mortalité ainsi que de réaliser des études scientifiques sur ces populations.»

En revanche, dans les conduites à tenir en cas d’échouage, c’est la commune qui a la responsabilité d’enlever la carcasse et de la placer dans un centre de dépôt. Une circulaire interministérielle stipule l’obligation d’examen de chaque carcasse de mammifères marins échoués sur le littoral français par le RNE.

Mickaël Bosredon

dimanche 16 janvier 2011

Tunisie: «La culture de la peur continue de terroriser la population»


L'ambiance s'est tendue ce dimanche dans les rues de la capitale...

De notre envoyée spéciale à Tunis,
Un calme trompeur règne ce dimanche soir dans les rues de Tunis. La peur et la tension se sont faites sentir tout au long de la journée. A chaque carrefour de la capitale, les militaires, fusil au poing, ont fouillé les voitures, «à la recherche d’armes», explique Yacine, 32 ans, auditeur-contrôleur de gestion.
Alors que la matinée avait été plutôt calme, les Tunisois n’hésitant pas à faire la queue devant les boulangeries pendant de nombreuses heures en espérant acheter un morceau de pain, l’ambiance s’est perceptiblement tendue dans l’après-midi.

«La population est terrée chez elle»
Les rues, habituellement très fréquentées le dimanche, étaient peu passantes. «La population a peur. Elle est terrée chez elle», affirme Wagdi, franco-tunisien de 46 ans, et opposant au régime. En effet, peu avant 15h, des tirs ont été entendus dans le secteur de la rue de Londres et de la rue de la Liberté, puis devant le siège du principal parti d’opposition, le Parti démocratique progressiste (PDP).


«Des armes ont été découvertes dans trois voitures, et deux hommes se sont sauvés, générant un échange de tirs avec la police, avant d’être rattrapés», explique Atia Athmouni, l’un des membres du bureau politique du PDP, présent sur les lieux.

«Une chape de plomb»
En parallèle, des bandes de jeunes, armés de bâtons ou de barres de fer, arrêtaient véhicules et passants pour les fouiller à des barrages qu’ils avaient eux-mêmes montés, et ce, y compris dans le centre ville.
«On sent une chape de plomb, la culture de la peur qui continue de terroriser la population», estime Wagdi. Plus pessimiste, Yacine considère carrément qu’il y a de grandes chances que la situation empire, car «certains – les milices, le parti au pouvoir - ont intérêt à continuer à faire régner ce chaos». Réponse dans les prochains jours.
Bérénice Dubuc

Algérie: Quatre suicides par le feu en signe de protestation (médias)

Quatre tentatives de suicide par le feu ont été enregistrées au cours de ces quelques derniers jours dans différentes provinces de l'Algérie, ont annoncé jeudi les médias du pays.

C'est par ce geste que des personnes réduites au désespoir ont choisi de protester contre le chômage, la pénurie de logement et les mauvaises conditions sociales dans le pays.

Selon la police, les tentatives de s'immoler par le feu ont eu lieu à Tébessa, à Jijel et à Boumerdès, ainsi que dans la capitale du pays, Alger. L'âge des suicidaires varie entre 27 et 40 ans.

Les manifestations massives contre la hausse du chômage et les prix élevés des denrées alimentaires se sont déroulées en Algérie en même temps que les émeutes en Tunisie qui ont abouti vendredi dernier au renversement du régime en place dans ce pays maghrébin. D'après le ministère algérien de l'Intérieur, les accrochages entre la police et les manifestants ont fait trois morts et près de 800 blessés. Un millier de personnes ont été interpellées. Le préjudice matériel causé par les troubles algériens est évalué à des millions de dollars.



Mardi le 11 janvier, les principaux partis d'opposition ont réclamé des réformes politiques et économiques radicales.

En Algérie, qui compte presque 35 millions d'habitants, près de 23% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté. Le chômage, évalué à 13%, frappe particulièrement les jeunes (20%). La population, en premier lieu les jeunes couples, souffre d'une pénurie chronique de logement.

samedi 15 janvier 2011

Tunisie: Le pouvoir se réorganise, la rue s'embrase


L’annonce du départ de l’ex-président Ben Ali n’aura pas calmé la rue. Samedi matin, les habitants de Tunis n’ont pu que constater les dégâts: voitures volées, magasins pillés, gare centrale incendiée... Malgré le couvre-feu en vigueur dans la capitale, de nombreuses exactions ont eu lieu dans les heures suivant l’annonce de la fuite du chef de l’Etat.

Dans la journée, en dépit de la présence militaire, les grandes villes ont continué à s’embraser.  un internaute franco-tunisien séjournant à Ariana, dans la cité Hédi Nouira, nous a ainsi indiqué avoir entendu «des tirs d'armes automatiques et des personnes crier "Allahou Akbar"» dans la rue. Sophia, une étudiante française vivant dans la ville côtière de Bizerte, a quant à elle évoqué la présence le long des autoroutes de bandes de «casseurs» lançant des pavés sur les véhicules. «C'est la première fois que j'ai si peur en Tunisie et je ne sais pas si on pourra revivre aussi tranquillement qu'avant...», nous a-t-elle confié.


Dans les coulisses, la journée de samedi a toutefois permis d’avancer dans le processus de réorganisation du pouvoir. L’ex-président Ben Ali, qui se trouve actuellement dans un palais mis à sa disposition par la monarchie saoudienne, a été définitivement écarté du pouvoir. Dans l’attente de nouvelles élections, prévues d’ici à deux mois, c’est le président de la Chambre des députés, Foued Mebazaâ, qui assurera l’intérim à la tête de l’Etat.

Après avoir prêté serment, il a demandé au Premier ministre, Mohamed Ghannouchi, de former un gouvernement de coalition ouvert à tous les partis politiques, «sans exception ni exclusion». Pour ses premiers mots aux Tunisiens, le nouveau chef de l’Etat a appelé la population au calme, lui demandant d’«assister l’armée et les forces de sécurité à restaurer la loi et l’ordre».

A la tombée de la nuit, la tension semble être retombée. Dans la capitale et dans les grandes villes du pays, l’armée et la police ont repris le contrôle de la rue, désertée par les Tunisiens. Mais comme la nuit précédente, de nombreux débordements sont à craindre. D’autant que si les pilleurs ont décidé de sévir en bandes, les populations des quartiers, excédées, ont commencé elles aussi à s’organiser en milices.
— N. Be.

vendredi 14 janvier 2011

Les Tunisiens expriment leur joie dans la rue après le discours de Ben Ali

Les Tunisiens sont descendus en masse dans les rues de leur pays dans la nuit de jeudi à vendredi pour profiter d'un souffle nouveau de liberté après les annonces du président Zine el Abidine Ben Ali.
Dans une allocution télévisée après quasiment un mois de contestation dans la rue, le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1987, a annoncé qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat en 2014. Il a aussi promis la liberté de la presse, la levée des restrictions au fonctionnement des sites internet ou encore l'interdiction faite aux forces de l'ordre de tirer sur les manifestants.
Les Tunisiens ont dansé au rythme des concerts de klaxon et chanté l'hymne national en agitant le drapeau de leur pays.

«Viva Ben Ali»

«Nous ne nous attendions pas à ce discours», a réagi un homme, Mohamed Ali, dans le quartier Lafayette à Tunis où quelques heures plus tôt la police avait ouvert le feu sur des manifestants.

«La chose la plus importante, c'est la liberté, la liberté, la liberté», a-t-il ajouté. Sonia Ayari, autre personne descendue dans la rue pour célébrer les annonces présidentielles, a souligné: «Nous saluons le courage de Ben Ali même si cela vient tard.»
A El Omran, un faubourg de la capitale tunisienne, des femmes sont descendues dans la rue en ignorant le couvre-feu imposé la veille. Elles ont scandé «Viva Ben Ali».
Dans les villes plus déshéritées de l'intérieur du pays, coeur de la contestation depuis un mois, des scènes de liesse ont été signalées. «Après une journée de violence, tout a changé. Il n'y a que de la joie ici maintenant», a rapporté Ismail Smida, syndicaliste à Tataouine à environ 500 km au sud de Tunis. «Environ 4.000 personnes sont sorties pour dire merci au chef de l'Etat.»
A Sidi Bouzid, d'où le mouvement est parti en décembre après le suicide par immolation d'un jeune homme, quelques personnes ont chanté et dansé pour exprimer leur joie, selon des syndicalistes sur place.

Des opposants sur les plateaux télé

Habituellement exempte de toute critique à l'égard du pouvoir, la télévision tunisienne a paru transformée. Des personnalités telles que l'opposant Taoufik Ayachi ou Naji Baghouri, président déchu du syndicat des journalistes tunisiens, sont apparues sur les écrans dans la soirée après avoir été systématiquement écartées auparavant.
Les téléspectateurs ont pu assister à un débat animé au sujet des médias tunisiens au cours duquel un intervenant a brisé un tabou en critiquant un membre de la famille du président. Le changement était aussi perceptible sur Internet, que les autorités tentaient auparavant de contrôler pour éviter la diffusion des images ou des mots d'ordre des contestataires. Les sites de partage de vidéos YouTube et Dailymotion ont recommencé à fonctionner et le site du journal français Le Monde était à nouveau accessible après plusieurs mois de blocage.
Avec Reuters