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lundi 2 mai 2011

Mort de Ben Laden, direct: Les talibans pakistanais menacent de représailles les dirigeants pakistanais et américains

Montage de deux photos dont celle présentée comme étant celle de ben Laden mort

Il aurait été tué dans une résidence près d'Islamabad, au Pakistan...

12h56: Les talibans pakistanais menacent de mener des représailles contre les dirigeants pakistanais et américains après la mort de Ben Laden

12h43: L’inhumation en mer serait contraire aux règles de l’Islam déclare Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, sur BFM TV
«La tradition islamique de l’inhumation, comme son terme l’indique «humus», c’est dans la terre, donc c’est la mise en terre d’un cadavre, face tournée vers la Mecque, ça c’est l’inhumation islamique. Je suis en effet un peu surpris disons de voir la rapidité, la hâte avec laquelle l’homme a été mis à mort et très rapidement on fait disparaitre son corps».

12h40: Un consultant en informatique a raconté l'opération américaine conduisant à la mort de Ben Laden sur le réseau social Twitter, ne sachant pas, sur le moment, ce qui se passait.

12h30: François Fillon sera l'invité du journal de 20H de France 2 lundi pour évoquer «la situation internationale», alors que les Etats-Unis viennent d'annoncer la mort de B, ont indiqué les services du Premier ministre...

12h06: Ben Laden, un «martyr» pour les habitants de Kandahar
Dans le sud de l'Afghanistan, fief des taliban, les habitants considèrent Oussama ben Laden comme un «martyr» après sa mort au Pakistan voisin.

11h45: La «lutte contre le terrorisme est toujours aussi urgente», a estiméce lundi l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient Tony Blair, réagissant à la mort de Ben Laden.

11h39: La mort de Ben Laden est un «important succès» pour la sécurité des alliés de l'Otan, déclare le responsable Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de cette organisation internationale. Malgré cette annonce, l'Otan estime que sa mission en Afghanistan doit se poursuivre.

11h36: Le Premier ministre australien Julia Gillard a estimé que «même si Al-Qaida a subi un coup aujourd'hui, Al-Qaida n'est pas fini. Notre guerre contre le terrorisme doit se poursuivre. Nous allons poursuivre notre mission en Afghanistan».

11h34: La mort de Ben Laden «marque la fin de l’ennemi numéro 1 de l’humanisme» déclare le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis sur son site.

11h31: Un membre de la direction des Frères musulmans Essam Al Erian a estimé qu'«avec la mort de Ben Laden, l'une des causes de la violence dans le monde a disparu», avant d'ajouter que «le moment est venu pour Obama de retirer ses troupes d'Afghanistan et d'Irak et de mettre fin à l'occupation des forces américaines et occidentales à travers le monde, qui nuit depuis longtemps aux pays musulmans».

11h30: Le porte-parole de l'Autorité palestienne Ghassan Khatib a estimé que «le fait d'être débarrassé de Ben Laden est une bonne chose pour la paix dans le monde mais ce qui compte, c'est de vaincre les discours et les méthodes, les méthodes violentes, créés et promus par Ben Laden et d'autres à travers le monde».

11h28: La mort de Ben Laden est «un résultat majeur» dans la lutte antiterroriste qui rend le monde «plus sûr», ont estimé dans un communiqué les présidents de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

11h22: Le président kényan Mwai Kibaki a salué ce lundi dans un communiqué l'élimination de Ben Laden comme «un acte de justice» pour les victimes de l'attentat meurtrier contre l'ambassade des Etats-Unis à Nairobi en 1998.

11h17: Le site internet djihadiste Jihadology recense des témoignages (en anglais) de sympatisants déplorant la mort de Ben Laden. Certains internautes écrivent notamment «Ô Allah, faites que cette nouvelle soit fausse», ou encore «Maudit sois tu, Obama»

11h14: Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, «rend hommage à la persévérance des Américains qui, avec la mort de Ben Laden, ont remporté une bataille importante dans la lutte contre le terrorisme»

11h10: Avec la mort de Ben Laden, l'égyptien Ayman Al-Zawahiri devient le plus probablement reponsable de l'organisation Al-Qaida, rapporte la chaîne Al-Jazira

10h58: Un membre de la branche yéménite d'Al-Qaida reconnaît la mort d'Oussama ben Laden, en soulignant qu'elle constituait une «catastrophe» pour le réseau extrémiste.

10h56: Précisions de l'agence Reuters sur l'opération de la nuit
L'agence précise que le bâtiment où se trouvait Ben Laden, environ huit fois plus haut que les résidences voisines, est installé au milieu d'un vaste terrain, qui, lorsque le complexe a été construit en 2005, était plutôt isolé au bout d'un chemin poussiéreux. Cette propriété est protégée par des murs d'enceinte hauts de quatre à cinq mètres et surmontés de fils barbelés.

10h50: Pour François Fillon, Premier ministre, la mort de Ben Laden est «une victoire pour tous ceux qui luttent contre le terrorisme»
Dans un communiqué, Matignon indique que «Au moment où un vent de démocratie se lève dans les pays arabes, nous devons nous rappeler que les musulmans sont les premières victimes de ceux qui se réclament d’Oussama ben Laden».

10h45: La mort de Ben Laden constitue «un pas décisif dans la lutte contre le terrorisme international» a estimé ce lundi matin le gouvernement espagnol

10h42: La mort de Ben Laden est «un grand résultat dans la lutte contre le mal» et «un grand résultat pour les Etats-Unis et pour toutes les démocraties», a affirmé ce matin le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi

10h40: La mort de Ben Laden marque la fin de l'organisation Al-Qaida telle qu'on l'a connue jusqu'ici car il était le seul à fédérer les islamistes du monde entier, a estimé le juge antiterroriste français Marc Trévidic.

dimanche 1 mai 2011

Festival Mawazine, Rythmes du monde

La chanteuse Sofia Marikh sera en duo avec Hussain Jasmi sur la scène Nahda le 26 mai prochain./DR

Maroc-Rabat, Festival Mawazine, Rythmes du monde ,Les stars de la scène orientale au rendez-vous de Nahda

Comme chaque année, la scène Nahda du Festival Mawazine, espace incontournable des fans de musique orientale, recevra une pléiade d’artistes du monde arabe, vient d'annoncer fin avril l'association organisatrice, Maroc Cultures.

Il faudra ainsi compter cette année sur la présence de Mayada El Hanaoui, Nawal Zoghby ou encore Abdelouahab Doukkali, Hasna Zalagh, Janat Mahed, Sophia Marikh, Asmaa Lemnouar, Amr Diab, Hussein Jasmi et Carole Samaha... 

Quatre duos de choc en perspective

Mais le particularisme a retenir de cette scène Nahda, c'est la formation -à l'initiative de Maroc Cultures- de duos musicaux.

Ces quatre duos réuniront Asmaa Lemnouar, Hasna Zallagh, Janat Mahed et Sophia Marikh, à Kadem Saher, Rached El Majed, Saber Robai et Hussein El Jasmi.

Des surprises sont donc attendues...

Algérie: un enfant tué par l'explosion d'une mine coloniale

Alger - Un enfant de 11 ans a été tué par l'explosion d'une mine datant de l'ère coloniale dans la région de Biskra, au sud-est d'Alger, a rapporté vendredi l'agence APS.

Lincident a eu lieu jeudi soir au lieu dit "décharge du colon français" dans la ville de Zeribet El Oued, située à 84 km à l'est de la ville de Biskra (400 km au sud-est d'Alger), ont indiqué des témoins à l'agence algérienne... 

A l'hôpital où le corps a été évacué, le directeur de l'établissement a indiqué que la victime avait été défigurée, ses membres supérieurs amputés et portait des traces de graves brûlures.

Le président de l'association nationale des victimes civiles des mines, Mohamed Djouadi, a fait état de plus de 60 cas de décès ou mutilations dans la wilaya (préfecture) de Biskra depuis 1962, date de l'indépendance de l'Algérie au terme d'une longue guerre meurtrière avec l'occupant français.

Le mariage du siècle


Le mariage de William et Kate

Le pays célébrait l’évènement que tout le monde attendait depuis des mois, le mariage du prince William avec sa dulcinée Kate Middleton. Au cours d’une journée mémorable, les sujets de sa majesté ont pu découvrir la beauté de leur nouvelle princesse, souriante et aussi à l’aise que son prince devant les londoniens venus en masse dans les rues londoniennes.

29/04/2011

Photo officielle de William et Kate, entourés de leurs enfants d’honneur, le 29 avril 2011 à Buckingham Palace.

Crédit : ST JAMES’S PALACE/SIPA


Mariah Carey a donné naissance à ses jumeaux à Los Angeles


La petite fille et le petit garçon sont nés trois ans jour pour jour après le mariage de leurs parents...

Ils sont nés. La chanteuse américaine Mariah Carey a donné naissance à des jumeaux, un garçon et une fille, a annoncé samedi sa porte-parole.

Les enfants sont nés dans un hôpital de Los Angeles, trois ans pile après le mariage de Mariah Carey avec Nick Cannon, le 30 avril 2008. Ce dernier avait présenti la naissance de ses enfants le jour de son anniversaire de mariage, puisqu'il avait indiqué mardi dernier dans son émission The Talk: «Chaque année nous renouvellons nos voeux de mariage. Je crois bien que cette fois, nous le ferons à l'hôpital. Je le sens.»

Les bébés sont nés au son de We Belong Together

La porte-parole de la chanteuse, Cindi Berger, a confirmé la naissance, ajoutant que la petite fille était née la première, et que la maman et les nouveaux-nés se portaient bien. «Nick était très nerveux alors que Mariah était très calme. Elle pensait qu'il s'agissait encore de fausses contractions», a-t-elle raconté. Les bébés sont nés au son de We Belong Together. «J'ai parlé aux deux parents, et ils sont tout les deux fous de bonheur», a-t-elle conclu.

Les noms des nouveaux-nés n'ont pas été communiqués. Mais aucun risque de les voir affublés de prénoms ahurissants: le futur papa a prévenu People en janvier dernier «Ils ne porteront pas des noms dingues comme Carburateur ou quelque chose dans ce genre là. Même si les prénoms que nous avons choisis sont unique.»
— Reuters

Quand la folie UFC s'empare de Toronto


Le plus gros événement de MMA de l'histoire a lieu ce week-end dans la capitale économique du pays...

Son tee shirt XXL à l'effigie de «GSP» descend jusqu'à ses genoux. Mike, 28 ans, carrure de déménageur, tatouages tribaux sur les avant-bras et barbe de metalleux, a fait le voyage entre Atlanta et Toronto pour assister au «combat du siècle». Celui entre son idole, le Canadien Georges Saint-Pierre, finalement vainqueur samedi, et l'Américain Jake Shields, pour la ceinture de champion du monde des poids welters. C'était samedi soir dans le Rogers Centre de Toronto et ses 55.000 places. Du jamais vu pour une réunion de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), franchise principale du MMA (Mixed Martial arts), combats en cage alliant plusieurs type d'arts martiaux, dont le ju-jitsu, le kick boxing ou encore le judo.

L'UFC, sorte de NBA du free-fight, veut réussir dans la capitale économique du Canada le plus gros coup de force de son existence: faire de sa 129e réunion un événement de taille gigantesque à résonance mondiale pour définitivement crédibiliser ce sport, encore interdit dans l'état de New-York, aux Etats-Unis, ainsi qu'en France, en raison de la violence des combats. «L'Ontario (état dont Toronto est la principale ville) vient juste de légaliser la pratique de la MMA, nous souffle une responsable communication de la franchise. Il s'est rendu compte qu'en un week-end, on produisait près de 20 millions de dollars en billets d'avion, chambres d'hôtels ou restaurants.»

Une salle pleine pour la pesée

Car ils sont des milliers à s'être déplacés comme Mike, pour cette UFC 129, de l'autre bout du continent, voire d'Europe ou du Japon. Vendredi, ils étaient déjà 9.000 dans le Ricoh Coliseum, enceinte habituellement réservee à la deuxième équipe de hockey-sur-glace de la ville, pour le banal rituel de la pesée des combattants. Plus qu'un phénomène de mode, le MMA est devenu en Amérique du Nord le sport de combat le plus populaire, loin devant la boxe ou le K-1. «C'est le sport numéro un ici au Canada devant le hockey!» va même jusqu'à lâcher une Torontoise qui va connaître son premier «UFC event».

Les 18-35 ans, attirés par le côté spectaculaire et imprévisible du MMA, forment la principale frange de la communauté de fans. Mais le combat de Georges Saint-Pierre, nouvelle idole du pays, passionne bien au delà des assidus: les 55.000 places du Rogers Centre se sont arrachées en trois jours, la soirée prévoit de battre tous les records en termes de pay-per-view (60$ pour voir le programme à la télévision), les bars vendent 20$ une place au comptoir pour assister à la retransmission et les journaux locaux en auraient presque oublié les prochaines élections législatives. Bref, la folie UFC s'est emparée de Toronto. Et comme le héros local a vaincu, ce n'est pas prêt de s'arrêter.
— B.V, à Toronto

Kadhafi aurait échappé à un bombardement de l’Otan


Alors que le plus jeune de de ses fils trois de ses petits-enfants ont été tués...

Le plus jeune fils du leader libyen Mouammar Kadhafi, Saif al-Arab Kadhafi, ainsi que trois de ses petits-enfants, ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche au cours d'une frappe aérienne de l'Otan, à laquelle le leader libyen aurait échappé de peu, a annoncé un porte-parole du régime à Tripoli.

«La maison de Saif al-Arab Mouammar Kadhafi (...), le plus jeune des enfants du Guide, a été attaquée avec de puissants moyens. Le Guide et sa femme étaient dans la maison avec des amis et des proches». Il est «sain et sauf», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse. «L'attaque a provoqué la mort en martyr du frère Saif al-Arab (...) et celle de trois des petits-enfants du Guide», a ajouté le porte-parole...

«Le Guide est en bonne santé»

Saif al-Arab était âgé de 29 ans, a-t-il ajouté. Il était le plus jeune des six fils du dirigeant libyen et n'occupait pas de poste officiel connu. Mouammar Kadhafi avait déjà perdu une fille adoptive en 1986 lors d'un bombardement américain à Tripoli. «Le Guide lui-même est en bonne santé. Il n'a pas été blessé. Sa femme est également en bonne santé et n'a pas non plus été blessée, mais d'autres personnes l'ont été», a-t-il assuré. «Il s'agissait d'une opération visant à assassiner directement le dirigeant de ce pays», a-t-il accusé.

Le porte-parole avait accompagné au préalable la presse sur les lieux d'une habitation bombardée à Tripoli. Au vu de l'ampleur des destructions, il semblait peu vraisemblable qu'il puisse y avoir eu des survivants. A Bruxelles, l'Otan a confirmé peu après avoir mené des frappes dans ce secteur de Tripoli, mais pas la mort du fils Kadhafi, assurant ne pas viser des individus.

«L'Otan a poursuivi ses frappes de précision contre les installations militaires du régime Kadhafi à Tripoli cette nuit, y compris des frappes sur un bâtiment de commandement et de contrôle connu dans le secteur de Bab al-Aziziya, peu après 18h GMT samedi soir», a déclaré dans un communiqué le général Charles Bouchard, commandant en chef de l'opération. «Nous regrettons toute perte de vie, particulièrement celle de civils innocents», a-t-il ajouté, soulignant que «toutes les cibles de l'Otan sont de nature militaire».

Tirs de joie à Benghazi

Samedi soir, trois explosions avaient été entendues à Tripoli en provenance du secteur de Bab al-Aziziya, qui abrite le complexe de Mouammar Kadhafi, après un survol d'avions de l'Otan. A Benghazi, fief de l'insurrection libyenne, des tirs de joie ont retenti peu après l'annonce à Tripoli de la mort du plus jeune fils de Mouammar Kadhafi, a constaté un journaliste de l'AFP. Sur le boulevard du front de mer, des voitures roulaient en klaxonnant alors que le ciel était illuminé par des balles traçantes et des tirs de roquettes, de batteries anti-aériennes et de fusils d'assaut.

Mouammar Kadhafi avait répété samedi dans la journée qu'il ne renoncerait pas au pouvoir, alors que l'Otan a rejeté son appel à négocier pour mettre fin au conflit qui ensanglante la Libye depuis près de trois mois. Dans le même temps, la rébellion a parlé d'un possible «nouveau front» dans le sud-est du pays, après une deuxième attaque des forces du régime contre une localité de cette région désertique qui a fait 10 morts, six civils et quatre rebelles.

Dans une première apparition publique depuis le 9 avril, Mouammar Kadhafi, le plus ancien dirigeant arabe au pouvoir depuis 1969, a réaffirmé qu'il ne partirait pas malgré la pression militaire de l'Otan, les sanctions financières internationales, l'embargo sur les armes et le gel de ses avoirs. «L'Otan doit abandonner tout espoir d'un départ de Mouammar Kadhafi. Je ne quitterai pas mon pays et je m'y battrai jusqu'à la mort», a-t-il dit à la télévision, qualifiant les rebelles de «terroristes».

Négociation sans condition

«Nous sommes prêts à négocier avec la France et les Etats-Unis mais sans condition (...). Nous ne nous rendrons pas, mais je vous appelle à négocier. Nous pouvons régler nos problèmes entre Libyens sans nous battre, retirez vos flottes et vos avions», a-t-il lancé à l'adresse de l'Otan. Cette dernière a rejeté cet appel, soulignant qu'il revenait avant tout à M. Kadhafi de cesser ses attaques contre des civils. Le CNT a lui aussi rejeté toute négociation avec Mouammar Kadhafi, affirmant que ce dernier n'avait plus aucun rôle à jouer à l'avenir.

Le régime a appelé néanmoins les rebelles de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, «à déposer les armes en échange d'une amnistie», après avoir averti que tout navire tentant d'entrer au port de Misrata serait «frappé avec force». Dans la soirée, 13 puissantes explosions ont ébranlé Misrata, au moment où des appareils de l'Otan survolaient la ville. Dans la journée, près de l'aéroport, d'intenses combats se sont poursuivis. Roquettes et obus de mortier ont également recommencé à tomber sur la ville. Selon plusieurs sources, ces combats ont fait 10 morts et 20 blessées samedi.

L'Otan a annoncé avoir neutralisé plusieurs mines dans le port, où un navire humanitaire était toujours bloqué et trois autres en attente au large. Dans l'ouest du pays, les insurgés tenaient toujours le poste-frontière tuniso-libyen de Dehiba. L'Otan a annoncé avoir détruit 13 dépôts de munitions dans cette zone de montagnes essentiellement ralliée à la rébellion. Dans le sud-est désertique, 70 véhicules pro-Kadhafi ont attaqué l'oasis de Jalo (300 km au sud de Benghazi) tuant six civils et quatre rebelles, selon la rébellion. A Tripoli, plus de 400 représentants de tribus fidèles au régime ont affirmé dans un communiqué se préparer à se rendre à Benghazi pour rencontrer les tribus rebelles en vue d'«une réconciliation».
— © 2011 AFP